Jacques , fils de Pierre


«Le Petit» aux commandes - Hypocondriaque et teint pâle - L'amoureux de Nicolas de Staël - Helleu et ses égéries -

Un linceul pour Mademoiselle - Les cimaises de Manhattan - Réunion de famille - Bottin de chasse à la Presle -

Du rififi au paddock - La fin d'Oblomov



Dans une maison de retraite logée au milieu des arbres, à Sceaux, à 10 kilomètres au sud de Paris, un champion de bridge joue son dernier contrat:
le baron Robert de Gay de Nexon, ex-partenaire de Pierre Albarran - et ancien président de Chanel - ne reconnaît pas son visiteur, Ferréol,
son neveu, qu'il confond avec son avocat. Voilà plus d'un an qu'il est déjà dans un autre monde.
Il a été amené ici en 1964, et c'est Pierre Wertheimer qui s'est occupé de son cher et vieil ami.
Depuis la mort de Pierre, le 24 avril 1965, c'est Jacques, son fils, qui a pris le relais. «Mon oncle s'est éteint le 10 septembre 1967,
souligne Ferréol de Nexon, et Jacques a subvenu à ses besoins jusqu'à son ultime souffle.»
Chez les Wertheimer, on n'hérite pas seulement des usines et de la fortune. On endosse devoirs et convenances.
Cela vaut pour un fidèle complice de la famille. Mais cela vaut aussi pour ceux et celles que Pierre Wertheimer invitait à chasser,
à la Presle, en Sologne, ou encore à monter à bord du Mathilda. Pour Jacques, ils seront toujours les bienvenus.
C'est désormais lui le grand patron.

 

 Celui que Mademoiselle surnomme «le Petit» a tout de même 53 ans. Il n'a jamais exercé de responsabilités. «Monsieur Jacques» - ainsi qu'on le désigne dans les bureaux de Chanel, à Neuilly - est un drôle d'oiseau. Ancien entraîneur de chevaux à Chantilly, neveu de Coco Chanel et fils d'un illustre prince russe, Jean-Michel de Choubersky le compare «à Oblomov, héros éponyme du roman d'Ivan Gontcharov, le côté fleur bleue en moins». En somme, une espèce de rêveur fabuleusement paresseux, à la pensée tantôt vagabonde, tantôt sommeillante. «Mais Jacques avait une dimension supplémentaire, note Jean-Michel de Choubersky. C'était un esthète hors du commun. Qui se fichait de tout. Et il était très spontané et vraiment drôle.» D'autres, qui l'ont aussi connu et apprécié, résument à leur façon: «Il avait un grain.»

 
Neuilly. Fin des années 1950. Homme de cheval, grand bridgeur et président de Chanel,
le baron Robert de Nexon (ici, dans son bureau) aura été un fidèle de la famille.

 

 Ce garçon «fantastiquement timide avec les femmes» a épousé à Mexico, le 26 mars 1947, la fille d'un architecte, Eliane Fischer, qui lui a donné deux fils, Alain et Gérard: leur divorce a été prononcé le 11 septembre 1952. Depuis, on le voit entouré de jeunes femmes, dont certaines «font carrière dans la galanterie». Par ailleurs, Jacques est hypocondriaque: «A table, il disparaissait derrière une montagne de médicaments. Blanc comme un linge, parfois l'œil perdu.» Au bureau, dans son dos, depuis les années 1950, on lui donne de l' «Epinard» ou du «Bonjour Tristesse». On le décrit «secret, sauvage, solitaire». Et cela ne date pas d'hier. La petite-fille de Théophile Bader, Ginette Moulin, se souvient du jeune homme de l'avant-guerre: «Je revois Jacques à Deauville, à l'hôtel Royal, traîner tout seul et venir s'asseoir à notre table. Il avait toujours l'air de s'ennuyer…»

 

Il vient encore à l'occasion au bureau, «avec sa grande écharpe noire, tel un fantôme»

 

Ce nonchalant a quelques excuses. Avec son père, il en aura bavé. Pierre ne l'a jamais mis en valeur. Ni en privé ni en public. Certains vont même jusqu'à parler de «comportement injurieux», voire «méprisant». Ainsi, cet échange que Max Heilbronn a rapporté à sa fille, Ginette Moulin: «Un jour, devant l'un de ses collaborateurs qui lui glissait: “Monsieur Jacques a dit…”, Pierre a répliqué: ‘‘Ne lui demandez pas son avis. Il est idiot.'' Cela avait énormément choqué papa.» Oh, bien sûr, Pierre Wertheimer a certainement rêvé d'un héritier qui soit son jumeau: un meneur, un aventurier, un stratège. Un chef, quoi. Flamboyant, visionnaire. «Mais Jacques, confie un intime, mélangeait les anciens et les nouveaux francs. La gestion, les affaires, tout ça, il s'en tapait. Il était ailleurs.» Et où donc? Jean-Michel de Choubersky répond: «Depuis son enfance, il habitait la planète des arts. Il avait un œil exceptionnel


Faut-il y voir un signe? Jacques Wertheimer est né villa Les Forgettes, à Deauville, au n° 10, rue Olliffe. Celle-là, on ne peut pas la manquer: elle jouxte la demeure (n° 8) où vivait - et où s'est éteint en 1898 - Eugène Boudin, «peintre des plages». Quel parrainage! Très vite, il s'est réveillé amoureux de beaucoup de choses. La peinture. La photographie. Les antiquités égyptiennes, grecques et gréco-romaines. Les sculptures chinoises. L'art nègre. Vers la fin des années 1930, le jeune Alsacien Jacques Ahrweiler - futur mari d'Hélène, la grande historienne de Byzance - suit la foulée de l'autre Jacques: «Il m'emmenait faire le tour de toutes les galeries de Paris. C'est lui, en 1937, qui m'a fait découvrir La Fée Electricité, réalisée par Raoul Dufy pour l'un des deux halls construits par Mallet-Stevens, à l'occasion de l'Exposition internationale.» Dans les années 1950, Antoine Bernheim le voit errer chez Bourjois: «Il entrait dans mon bureau pour parler d'art. Il avait un don incroyable pour repérer les artistes contemporains. Si j'avais alors suivi ses conseils, je serais aujourd'hui très riche.» C'est dire.

 

L'amateur s'était intéressé de bonne heure à Nicolas de Staël. Ce sera le peintre de sa vie. Ginette Moulin confirme: «Quand Jacques vivait avenue du Maréchal- Maunoury, entre le rez-de-chaussée et l'entresol, il y en avait partout. Et de toutes les périodes. De l'abstrait, du figuratif, une quarantaine de toiles…» Sur Jacques et Nicolas de Staël, Jean-Michel de Choubersky ajoute: «Il vous montrait un tableau, il demandait ce que vous en pensiez, et ensuite il vous en parlait bien - sans considérations d'érudit.» Il saura aussi collectionner le meilleur de Bernard Buffet: la période 1948-1950. Et les sculptures éclatées d'Arman. Et puis les Boîtes (surréalistes) de Joseph Cornell: Jacques Wertheimer partageait avec cet artiste new-yorkais le goût des collages de Max Ernst. A Neuilly, sa passion et son œil seront utiles. Pour chapoter la direction artistique de Chanel, «monsieur Jacques» signe déjà la nomination, en 1966, du petit-fils d'un peintre: Jacques Helleu. Un personnage capital. Une diva. Un vrai talent.


N° 5. 1968. Catherine Deneuve en égérie de Chanel. Elle est photographiée ici par Richard Avedon.

 

Surnommé «le Watteau à vapeur» par Edgar Degas, Paul Helleu était un portraitiste de «la haute». Jean Helleu, son fils, dessinait des flacons pour Bourjois et Chanel. Jacques, le petit-fils, est entré dans les lieux à 18 ans, pour concevoir à son tour des flacons. C'est bientôt toute la création du groupe qu'il va révolutionner. Pour des campagnes de pub aux Etats-Unis, il sollicitera - en symbiose avec l'autre Jacques - les photographes Richard Avedon et Helmut Newton. Son truc: faire incarner la marque par une égérie. Il n'est peut-être pas le premier, mais, jusqu'à présent, les stars de cinéma ne s'engageaient que pour des produits bon marché - comme le savon Lux. Avec Chanel, elles défendront des articles de luxe: Catherine Deneuve, la pionnière, en prend pour huit ans. «Jacques Helleu était alors le seul à avoir le contact direct avec Jacques Wertheimer, souligne un proche. Il était son confident. Et, si le fils de Pierre s'en remettait complètement au fils de Jean, ces deux-là - qu'il s'agisse de juger une photo ou de décomposer un parfum - parlaient le même langage.» Certes. Seulement la maison n'est pas tenue.


En France, en Europe, aux Etats-Unis, le nombre de points de vente explose: on trouve du N° 5 jusque dans les drugstores. Et les prix baissent, baissent, baissent: on s'écarte des concepts de rareté et de luxe. Coco sent bien que ça ne tourne pas rond chez «ces messieurs de Neuilly». Mademoiselle cherche alors un nouveau Pierre Wertheimer. Dans Les jours s'en vont, je demeure, Pierre Bergé écrit: «Elle m'offrit de diriger sa maison. Le contrat était prêt, m'attendait, je n'avais qu'à inscrire le chiffre. Au lieu de cela, je lui ai envoyé des fleurs. Blanches comme elle les aimait. Me le pardonna-t-elle?» Elle contacte son ami Marcel Haedrich, rédacteur en chef de Marie Claire. Qui, lui aussi, décline la proposition. Mais, bientôt, la question ne se pose plus. Le dimanche 10 janvier 1971, Gabrielle Chanel trépasse à l'hôtel Ritz.

 

Tandis qu'on l'enterre à Lausanne, la vie continue. Styliste chez Dior à New York, Gaston Berthelot viendra s'occuper des collections. Il peut compter sur les deux premiers d'atelier, Yvonne Dudel et Jean Cazaubon. Côté parfums, Henri Robert, qui a créé le N° 19 en 1970, tient la boutique. Pour le reste, Jacques Wertheimer se repose sur Jacques Helleu. Le «patron» est là sans être là. Ses besoins croissants de médicaments n'arrangent rien. Il est désormais capable de tout. Y compris de se lancer dans un projet somptuaire. En 1973, à New York, près de l'hôtel Pierre, il décide de louer - à prix d'or - tout un étage au 9 West 57th Street. Un deuxième suivra. Dans ce gratte-ciel, l'un des plus beaux de Manhattan, il aménage le nouveau quartier général du groupe aux Etats-Unis. Il en fait un véritable musée, en y exposant quelques œuvres de la famille. Au moins trois tableaux du Douanier Rousseau. Des impressionnistes, dont une Danseuse de Degas. Deux toiles de Nicolas de Staël. Une collection de masques du Bénin. Des antiquités égyptiennes. Bureaux et salle à manger ont vue sur Central Park. Les murs sont tapissés de daim. Les tables sont en marbre. Les travaux de marqueterie sont exécutés par les meilleurs artisans de la ville. Tout le cash de la Chanel Inc. y passe. Est-ce une folie? L'avenir prouvera le contraire. En attendant, les proches sont inquiets. Non seulement devant l'absence d'une stratégie - distribution, prix - qui met en péril l'avenir des marques. Mais aussi face au comportement de plus en plus imprévisible, au quotidien, de Jacques. Il se met à distribuer ses objets d'art à qui lui tire la manche. Il ne sait pas refuser. Il se fout de presque tout. Et demain? Quand Germaine Wertheimer, veuve de Pierre, décédera en léguant à son fils la majorité du capital, que fera-il? Une réaction s'impose.


Casaque. Les couleurs de l'écurie Wertheimer déposées depuis 1910.

 

Entre Germaine la doyenne, ses petits-fils, Alain et Gérard - épaulés par leur mère Eliane - les cousins opérationnels dans le groupe - MM. Normand et Bollack - et le représentant du holding suisse des Wertheimer, Jean-Pierre Rosselet, la décision est prise, en 1974, d'écarter Jacques. Qui est, semble-il, plutôt soulagé par cette mesure. Agé de 26 ans à peine, licencié en droit, avec pour maigre expérience du luxe un stage à Reims chez Moët et Chandon, Alain Wertheimer se verra bientôt attribuer par sa grand-mère la majorité des parts et confier la lourde tâche de redresser la barre. Certes, il fallait que cette résolution soit adoptée, mais cet épisode shakespearien n'en restera pas moins marquant pour le jeune homme. Cela dit, autant Pierre aura toujours été dur avec Jacques, autant Alain montrera toute sa vie une réelle tendresse pour son père.


Dans Oblomov, on peut lire: «Il s'installait doucement, petit à petit, dans le cercueil simple et large où il allait passer le reste de ses jours, cercueil fait de ses propres mains, à l'instar des sages du désert qui, après avoir renoncé au monde, se creusent une tombe.» Chez lui, au 55, avenue Foch, qui fut l'appartement de ses parents, entouré de ses œuvres d'art, on le retrouve parfois assis dans son salon, une pile de romans policiers au pied du fauteuil. De la Série noire. Des San-Antonio. Des SAS. Il en commence un, lit trois pages et passe au suivant si ça ne l'intéresse pas. Sa compagne essaiera de l'initier au bridge, mais il a du mal à se concentrer, «il confond les piques et les trèfles». Il vient encore à l'occasion au bureau, «avec sa grande écharpe noire, tel un fantôme», et va toujours se poser en face de Jacques Helleu. A partir de juillet et jusqu'en janvier, le dimanche soir, son chauffeur Raymond le conduit à la Presle, en Sologne, à bord de la Mercedes noire blindée. Le lundi, on y tire le canard, le perdreau, le faisan. Toutes les chasses chics ont lieu en semaine.


C'est Mme Blouet, sa secrétaire, qui tient méticuleusement les livres de chasse et envoie les cartons d'invitation - certains sont même conviés à l'année. Le comte François de Ganay. Le baron Gérard de Waldner. Le prince Jean-Michel de Choubersky. Le comte Roger de Pelet. La famille Louis-Dreyfus. Le marquis Renaud du Vivier. Le comte Antoine de Chavagnac. Le prince Alexandre de Yougoslavie. Rien que du beau monde. Et encore lord Granard - dont la mère était propriétaire de la compagnie pétrolière Texaco - accompagné de Marie-France Garaud. Et puis Roland Ubald de Bocquet - sa mère à lui était une Dubonnet. Et aussi le banquier Jean-Marc Vernes. De temps en temps, les Rigot - des bougies parfumées Rigaud - se joignent en voisins à la battue. On vient à la Presle par petits groupes de 8 chasseurs. José, l'homme à tout faire, s'occupe des bagages et range vos effets dans votre chambre. C'est une demeure carrée du XVIIIe siècle bâtie sur deux étages, décorée à la Wertheimer: sans chichi, sans ostentation. Quelques jolis bronzes. Des gravures anglaises du XIXe: scènes de chasse et de turf - le quart d'entre elles porte les initiales PW (Pierre Wertheimer) et les autres viennent évidemment de Jacques. De belles faïences habillent la salle à manger. Le dîner du dimanche soir est préparé par la femme de José. Et, le lundi, à la fraîche, M. Villaines, le garde-chasse, convoque rabatteurs et chargeurs - ces derniers, cela va de soi, porteront votre pliant et rechargeront vos fusils. Deux fois par an, «Alec» Head est invité lui aussi à la Presle par «monsieur Jacques». Alec est l'entraîneur des Wertheimer depuis 1949.


C'est sur le conseil de Robert de Nexon que Pierre Wertheimer a confié son écurie à Jacques-Alexandre Head, 24 ans, petit-fils d'entraîneur, fils de jockey, lui-même ancien jockey (d'obstacles) victime d'une mauvaise chute. En 1952, et pendant dix ans, il sera également l'entraîneur de l'Agha Khan. Doué et assez roublard, cet homme de cheval se révélera un excellent homme d'affaires. Pour la casaque bleue et blanche des Wertheimer, il va gagner les plus grandes classiques avant de raccrocher en 1983. King George. Derby. Poule d'essai des poulains. Jockey Club. Prix de Diane. Et l'Arc, à deux reprises - avec Ivanjica en 1976 et Gold River en 1981. Quand Gary Moore, son jockey, lui offre le doublé magique, Jacques reçoit le trophée et, l'air absent, glisse à l'oreille de son voisin: «Ça va bien, on se tire.» Il sèche la conférence de presse et file à l'anglaise. Encore un signe.


En 1984, à la surprise générale, il retire ses chevaux à «Criquette» Head, qui venait de succéder à son père. Jacques a nommé manager de son écurie une jeune femme qui peint des chevaux: Laurence Muse, cavalière, issue de la grande aristocratie ukrainienne, petite-fille d'un tsar du sucre. Elle répartit alors les 62 chevaux à l'entraînement entre les box de Jean-Michel de Choubersky et ceux d'un jeune débutant, Yann Porzier. Le premier évoque la réaction de Criquette: «A Chantilly, elle s'était mise à élever un mur de brique pour séparer ses box de ceux des Wertheimer. Je lui ai suggéré: "Construis pas trop solide parce que…"» Parce que la suite sera un vaudeville. Alec et sa femme débarquent avenue Foch. Renversent la situation. Laurence Muse est remerciée. Les chevaux repartent chez Criquette. Un peu gêné, Alec en renvoie une douzaine à Jean-Michel: «Les plus mauvais, dit-il. Quand ils sont arrivés dans ma cour, j'ai précisé aux cavaliers: "La porte d'entrée, vous la voyez? Eh bien, vous la prenez dans le sens contraire."» Dans les semaines qui suivent, les frères Wertheimer reprennent l'élevage et l'écurie.


Car, à la même heure, Jacques distribue ses Boîtes de Cornell comme des bonbons. Offre ses toiles à qui veut. Achète des appartements qu'il met au nom de ces dames. On doit le protéger contre lui-même. Le placer sous curatelle. Ex-directeur juridique et vice-président de Chanel France, Bernard Lehmann sera désigné curateur par la famille. Désormais, Jacques vit avec un médecin dans son ombre: «Il a intérêt à me garder en vie, répète-t-il, car je suis son seul client.» L'été, on ne le voit plus guère à Deauville: on le croise plutôt à La Baule, à l'Hermitage. A la Presle, en Sologne, il pose des lapins à ses invités. Et puis un jour, à Paris, le cercle de l'avenue Foch se résumera à son copain de régiment, Claude-Ferdinand Dreyfus, le spécialiste des gravures anglaises. Tous les mardis, cet amoureux de l'Ancien Régime vient lui proposer quelques scènes de turf. Mais, après une attaque cérébrale, les visites s'arrêtent: l'ami se prend pour Louis XV.


Oblomov, encore: «Il vivait dans un cadre doré où, comme dans un diorama, les phases habituelles du jour et de la nuit, ainsi que les saisons se succédaient, sans autres changements, surtout sans incidents marquants troublant toute la lie amère et opaque qui se dépose dans le fond de la vie.» Mardi 6 février 1996, à 10 heures, son maître d'hôtel, Manuel Robles, constate la mort de Jacques Wertheimer.

 

 

 

 


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